présentation du projet

Tiers-lieu culturel et collectif artistique basé à Aurillac.

Né d’une équipe issue des marges, L’Entr2 soutient la création, l’inclusion et la transmission en milieu rural.
Il développe un lieu hybride – L’Entr2mondes – pour produire, former, accueillir des événements et accompagner des projets culturels collectifs.
L’association agit aussi hors les murs, avec des concerts, ateliers et installations immersives dans l’espace public.
Elle monte des dossiers pour financer des actions portées par ses adhérent·es, et travaille à structurer une équipe inovante.
Un outil vivant, social, artistique, politique.

Un creux pour créer. Une équipe pour relier. Un monde à réanimer.

Il existe encore des lieux où l’on ne rentre pas par effraction, mais par vibration.
L’Entr2, c’est ça : une brèche sensible et technopoétique, creusée au cœur d’Aurillac, où une poignée d’humain·es venus des bords – des zones grises, des marges actives, des lignes oubliées – ont décidé de faire le monde autrement.

À l’origine, une minuscule équipe.
Pas les plus visibles, pas les plus représenté·es, mais les plus traversé·es, les plus lucides, les plus relié·es à ce qui fait humanité.
Ils viennent de la free party, du soin, du théâtre de rue, des luttes sociales, du silence, des meandres d'internet et des friches artistiques, des réseaux alternatifs et de l’intelligence collective, des reseaux numeriques et analogiques.

Aujourd’hui, ils explorent aussi les champs émergents :
intelligence artificielle, création numérique, interfaces interactives, hybridation entre humain et machine.
Ils expérimentent comment les outils numériques peuvent devenir des vecteurs de lien, d’émotion, de rituels partagés.
L’Entr2 est un laboratoire vivant, où le glitch, le bug, le bruit, la voix et la data se croisent pour réinventer les formes du sensible.

Une famille choisie, ouverte

L’Entr2 n’est pas un collectif fermé. C’est une famille choisie, qui grandit par affinité vibratoire plus que par réseau.
On y entre comme on entre dans un cercle de feu : en déposant un peu de soi, en écoutant beaucoup, en co-créant à partir de ce qui est là.

Les adhérent·es de l’association reçoivent, apprennent, transmettent, transforment.
Mais le cœur, lui, bat dans l’équipe fondatrice, ce noyau relié par une vision partagée :
le soin, la résilience, l’art libre, la spiritualité vécue, le droit d’exister en décalé, et le désir d’expérimenter des formes nouvelles de transmission à l’ère numérique.

L’Entr2mondes : un passage, pas un bâtiment

Au centre du projet : un lieu.
Le rez-de-chaussée d’un immeuble ancien d’Aurillac, bientôt transformé en plateforme artistique, sociale, culturelle et experimentale.
Un espace pour créer, enregistrer, tester, coder, hacker, assembler.

Mais L’Entr2mondes n’est pas qu’un lieu : c’est un passage.
Un sas entre les disciplines, entre les réalités, entre les humains et les machines, entre les rêves et les protocoles.
Un endroit où les artistes et les publics coexistent, où l’on parle autant de guérison intérieure que de design sonore, autant de spiritualité libre que d’outils open-source.
Un espace où l’urbain et le rural, le brut et le numérique, le visible et l’invisible se rencontrent.

Ce que nous faisons (et comment)

L’Entr2 est une entité artistique et sociale, portée par ses membres et mise au service de ses adhérent·es.

Elle :

• Monte des projets collectifs et transversaux, mêlant arts vivants, numérique, IA, musique électronique et transmission.

• Structure des actions culturelles et sociales dans des territoires délaissés, zones rurales, établissements scolaires, quartiers périphériques.

• Négocie des financements publics pour soutenir des artistes non conventionnels, neuroatypiques, expérimentaux, non-institutionnalisés.

• Organise :

  • des événements vivants : concerts, performances, interventions urbaines connectées,

  • des ateliers de savoirs : techniques, numériques, sensibles,

  • des actions hors les murs : là où les structures classiques ne vont pas.

En préparation :

• l’ouverture du lieu à Aurillac,

• des installations immersives dans la rue, la matière et le réseau,

• la structuration durable et le financement des projets à venir pour tenir sur le long terme.

Pourquoi c’est différent

Parce qu’ici, tout est ancré dans le vécu.
Pas d’objets culturels hors-sol. Pas de gadgets numériques plaqués.
Juste des gens. Qui ont connu l’isolement, la marge, la fracture numérique et sociale.
Qui transforment la marge en levier, le bug en esthétisme, l’algorithme en outil d’émancipation.

Ce que nous cherchons

Nous ne cherchons pas à convaincre.
Nous cherchons à rencontrer.
Des élu·es, mécènes, artistes, technicien·nes, chercheur·ses, rêveur·ses, qui comprennent que la culture ne sauvera peut-être pas le monde, mais qu’elle peut le rendre plus habitable, plus relié, plus vibrant.

Nous avons besoin :

• de financements pour finaliser l’aménagement du lieu,

• de partenaires publics, privés ou associatifs pour co-construire des projets hybrides,

• de moyens financiers pour embaucher un administrateur(trice) et des animateurs(trices)

• et de vibrations humaines et numériques pour nourrir le feu.